La spirale de violence continue de s’aggraver dans la capitale haïtienne, où les homicides connaissent une hausse notable depuis plusieurs semaines.
Dans l’après-midi du mardi 9 septembre, trois personnes ont été tuées par balles dans la commune de Tabarre, département de l’Ouest. Les victimes circulaient à bord d’un Nissan Pathfinder de couleur grise. Selon les informations recueillies par Le Facteur, l’une d’elles était un policier affecté à la Brigade d’Intervention (BI), une autre une femme.
Les circonstances entourant ce triple assassinat restent floues, mais cet événement illustre une fois de plus la fragilité du climat sécuritaire dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, où les groupes armés multiplient les attaques et imposent leur loi à la population.
Ces violences récurrentes nourrissent un débat national et international sur l’efficacité des dispositifs en place. Le gouvernement haïtien, constatant l’échec de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) à endiguer l’action des gangs, a récemment plaidé auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour une transformation de cette mission en une véritable force de répression des groupes armés.
Un choix stratégique qui soulève interrogations et attentes dans un pays où la population espère avant tout retrouver un minimum de sécurité et de stabilité.





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