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Rosemila Petit-Frère placée en garde à vue à la DCPJ pour complicité présumée avec des groupes armés

Port-au-Prince, 16 Aout 2025– L’ancienne mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère, est actuellement en détention à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Elle est soupçonnée de complicité avec des groupes armés qui sévissent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Arrêtée le 10 août dernier par la police dominicaine alors qu’elle arrivait du Canada, Mme Petit-Frère avait en sa possession une importante somme d’argent liquide. Trois jours plus tard, soit le 13 août, elle a été remise aux autorités policières haïtiennes dans le cadre de la coopération bilatérale entre Haïti et la République dominicaine.

Depuis son transfert, l’ancienne élue est passée par le service départemental de la police judiciaire du Nord, avant d’être conduite à la DCPJ à Port-au-Prince où elle demeure en garde à vue.

Jusqu’à présent, aucun communiqué officiel n’a précisé les chefs d’accusation retenus contre Mme Petit-Frère. Toutefois, selon Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), l’ex-mairesse serait impliquée dans le financement de groupes criminels qui contrôlent plus de 80 % du territoire de la capitale.
« Rosemila Petit-Frère aurait entretenu des liens avec des groupes armés, et la police dominicaine détient des documents pouvant corroborer ces faits », a-t-il déclaré à l’émission Se sa nou vle, animée par Rudy Sanon.

Cette arrestation s’inscrit dans le vaste effort engagé par la police haïtienne pour établir les connexions entre les gangs et leurs bailleurs de fonds. La DCPJ a déjà placé plusieurs personnalités en détention dans le cadre de cette opération. L’institution policière réaffirme sa détermination à neutraliser tout individu impliqué dans le financement des activités terroristes.

Il appartient désormais à la justice haïtienne de se prononcer sur cette affaire, afin de faire la lumière sur le rôle présumé de Mme Petit-Frère dans les réseaux criminels qui alimentent la violence en Haïti.