L’Initiative du 24 avril se félicite de l’intérêt grandissant suscité par sa proposition d’instaurer une transition politique placée sous la direction de la Cour de cassation. Dans une note de presse rendue publique, le regroupement politique affirme qu’il s’agit d’une réponse encourageante à son appel visant à établir un cadre institutionnel solide pour sortir le pays de l’impasse.
Selon la structure, plusieurs acteurs et organisations politiques ont déjà manifesté leur volonté d’appuyer l’idée d’une transition confiée à un juge désigné au sein de la Cour de cassation. Cette option, souligne l’Initiative du 24 avril, permettrait de doter le pays d’un leadership institutionnel légal susceptible d’éviter les dérives arbitraires et d’ouvrir la voie vers un véritable processus de développement.
Toutefois, le regroupement insiste sur le fait que cette adhésion ne constitue qu’un point de départ. Il qualifie cette démarche de « projet historique » que la génération actuelle ne doit en aucun cas laisser passer. Pour ses membres, le choix de la Cour de cassation représente un acte de refondation, de vision, de courage et de responsabilité historique.
Rejetant fermement l’idée d’une transition « de façade » semblable à celles observées par le passé, l’Initiative du 24 avril exhorte l’ensemble des acteurs sociopolitiques à rejoindre ce qu’elle qualifie de « mouvement de responsabilité nationale », afin d’éviter au pays un péril qu’elle juge imminent. Elle appelle également à la construction d’un consensus plus large et plus ambitieux pour répondre aux défis urgents auxquels Haïti est confrontée.
À l’approche du 7 février 2026, date marquant la fin du mandat du Conseil présidentiel de transition, l’Initiative du 24 avril met en garde contre un risque de stagnation institutionnelle si aucune solution consensuelle et durable n’est adoptée à temps.
Dieunel Bellegarde