Le président Donald Trump a annoncé samedi soir que les États-Unis avaient mené une attaque aérienne « très réussie » contre trois sites nucléaires en Iran, marquant une escalade spectaculaire dans la crise au Moyen-Orient. Les sites ciblés incluent Fordow, Natanz et Ispahan, installations connues pour leur rôle central dans le programme nucléaire iranien.
« Nous avons complété notre attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran, y compris Fordow, Natanz et Ispahan. Tous les avions sont désormais hors de l’espace aérien iranien. Une pleine cargaison de bombes a été larguée sur le site principal, Fordow. Tous les avions rentrent en sécurité. Félicitations à nos grands guerriers américains. Il n’y a pas d’autre armée au monde qui aurait pu accomplir cela. Le moment est venu pour la paix ! », a écrit Trump sur Truth Social samedi soir.
Selon des responsables du Pentagone, l’opération a été menée à l’aide de bombardiers B‑2 Spirit furtifs, équipés de bombes anti-bunker de 30 000 livres, conçues pour pénétrer les structures souterraines fortifiées comme celles de Fordow.
Dans la foulée des réactions aux frappes américaines, l’Union européenne a immédiatement appelé à « une désescalade immédiate » ainsi qu’à la reprise des négociations sur le nucléaire, soulignant que seul le dialogue peut éviter une crise régionale incontrôlable. De son côté, le Royaume-Uni a reconnu le droit des États-Unis à la légitime défense ; toutefois, Londres a simultanément exhorté Washington à la prudence, redoutant une spirale de violences. En parallèle, la Russie a vivement dénoncé l’opération, qu’elle a qualifiée de « provocation dangereuse », et a appelé à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU afin de traiter cette situation qu’elle juge déstabilisatrice.