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Laurent Saint-Cyr dresse le bilan de sa participation à l’ONU et plaide pour un soutien international à Haïti

Port-au-Prince, dimanche 28 septembre 2025 – De retour d’une mission à la 80e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, Laurent Saint-Cyr, coordinateur du Conseil présidentiel de transition (CPT), a présenté un bilan détaillé de sa participation. Dans son allocution, il a souligné l’urgence de mobiliser la communauté internationale face à la crise sécuritaire et humanitaire en Haïti. Selon lui, un soutien accru des partenaires étrangers est indispensable pour rétablir la sécurité et préparer des élections crédibles.

Il a mis en garde contre toute forme d’inaction internationale, qu’il a qualifiée d’« inacceptable », et a évoqué les multiples rencontres diplomatiques qu’il a tenues à New York. Une réunion tripartite de haut niveau a été organisée avec les représentants des États-Unis et du Kenya sur la situation sécuritaire, accompagnée d’échanges bilatéraux avec d’autres pays et organisations internationales.

Ces démarches visent notamment à encourager le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter la résolution proposée par les États-Unis et le Panama pour établir une force multinationale de lutte contre les gangs. Dans ce cadre, le Canada a promis un financement de 60 millions de dollars au fonds commun de soutien, tandis que le Qatar s’est engagé à fournir une aide humanitaire.

Sur le plan national, Laurent Saint-Cyr a réaffirmé sa détermination à organiser les élections dans les meilleurs délais. Il a annoncé des mesures sécuritaires et administratives « drastiques » pour combattre les groupes armés sur tout le territoire et a précisé que des audits seront menés dans trois institutions stratégiques : le Fonds national de l’éducation, l’Administration générale des douanes et l’Autorité portuaire nationale.

Par ce bilan, le coordinateur du CPT entend montrer que les initiatives diplomatiques et les mesures nationales s’inscrivent dans un même objectif : restaurer la sécurité et la confiance en Haïti, et poser les bases d’un retour progressif à l’ordre démocratique et institutionnel.

Dieunel Bellegarde