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Cabaret : un massacre de trop qui nous indigne

Le carnage survenu, jeudi 11 septembre, à Cabaret, attribué au gang armé Viv Ansanm, a plongé la société haïtienne dans l’effroi. Des civils sans défense, parmi eux des femmes et des enfants, ont été froidement exécutés. Des familles entières ont été anéanties, illustrant une fois de plus l’impunité totale dans laquelle évoluent les groupes armés.

Décrit comme un acte odieux, inhumain et révoltant, ce massacre dépasse la simple attaque contre des individus. Il s’agit, selon le Dr Duckenson Lorthe Blema, ancien ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP), d’un véritable crime contre la nation et contre l’humanité.

Face à une telle atrocité, il exhorte la justice haïtienne et la communauté internationale à intervenir de manière urgente pour protéger une population civile livrée à une escalade de violences qui déchire le tissu social.

Mais au-delà de l’émotion suscitée, la tuerie de Cabaret relance avec force le débat sur la sécurité en Haïti. Elle souligne l’urgence d’une action concertée et efficace pour briser la spirale de la terreur imposée par les gangs.

Car ce massacre n’est pas un fait isolé : il s’ajoute à une série de drames qui rappellent, une fois de plus, l’ampleur dramatique de l’insécurité qui ronge le pays.

Dieunel Bellegarde