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Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé en mission aux États-Unis : l’OEA au cœur des discussions pour la stabilité d’Haïti

Le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, a quitté Port-au-Prince ce mardi afin de participer à la Réunion tripartite ONU/CARICOM-EPG/OEA, prévue le 27 août 2025 aux États-Unis. Cette rencontre de haut niveau, consacrée au renforcement de la stabilité en Haïti, s’annonce comme un moment décisif pour définir les prochaines étapes de la coopération internationale.

Selon la Primature, le chef du gouvernement profitera de son déplacement pour engager des discussions directes avec divers acteurs internationaux, notamment sous la direction de l’Organisation des États Américains (OEA). L’objectif central sera la mise à jour de la feuille de route pour Haïti, document stratégique qui devrait fixer les priorités politiques, sécuritaires et institutionnelles du pays dans un contexte de crise persistante.

L’OEA, qui occupe une place particulière dans le concert des institutions régionales, pourrait jouer un rôle déterminant dans ce processus. En tant qu’organisation regroupant les pays du continent américain, elle a la capacité d’agir à la fois comme médiateur politique et comme garant d’un accompagnement international coordonné. Dans la crise actuelle, marquée par l’effritement institutionnel et l’insécurité généralisée, l’OEA est appelée à mobiliser ses États membres afin de favoriser un dialogue inclusif entre les acteurs haïtiens, tout en veillant à ce que les engagements pris soient respectés.

La rencontre devrait également permettre de renforcer les liens avec le Groupe des amis d’Haïti, dont le soutien diplomatique et logistique est jugé essentiel pour appuyer la transition. En s’impliquant dans la mise à jour et le suivi de la feuille de route, l’OEA pourrait ainsi contribuer à la mise en place d’un cadre plus clair pour sortir Haïti de l’impasse, tout en créant un mécanisme de suivi international susceptible de limiter les blocages internes.

Cette mission diplomatique du Premier ministre Fils-Aimé traduit donc l’importance des appuis régionaux et internationaux pour stabiliser Haïti. Reste à savoir si l’OEA, longtemps critiquée pour son efficacité limitée dans les crises antérieures, saura tirer les leçons du passé pour s’imposer comme un véritable partenaire dans la reconstruction institutionnelle et sécuritaire du pays.

Dieunel Bellegarde