À moins de six mois de l’échéance constitutionnelle du 7 février 2026, une délégation gouvernementale et du Conseil présidentiel de transition, conduite par Laurent Saint-Cyr, s’est rendue au Conseil électoral provisoire (CEP), le mardi 19 août 2025. Objectif : s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs du référendum et des prochaines élections, dans un contexte marqué par de sérieux défis logistiques, financiers et sécuritaires.
Une délégation du gouvernement et du Conseil présidentiel de transition (CPT), conduite par Laurent Saint-Cyr, s’est rendue ce mardi au Conseil électoral provisoire (CEP) afin de rencontrer les conseillers électoraux.
Lors de cette rencontre, la délégation a échangé avec les membres du CEP sur l’état d’avancement des préparatifs relatifs au référendum et aux prochaines élections nationales. Les discussions ont porté notamment sur les défis logistiques et financiers auxquels fait face l’institution électorale, dans un contexte où l’insécurité demeure un obstacle majeur à la tenue de tout scrutin.
« L’organisation des élections relève exclusivement de la responsabilité du Conseil électoral provisoire. Sa mission est de garantir un environnement sécuritaire et institutionnel propice, afin que le peuple haïtien puisse choisir librement, en toute indépendance, ses dirigeants », a rappelé Laurent Saint-Cyr à l’issue de la rencontre.
Il convient de souligner qu’avant lui, d’autres coordonnateurs du CPT – Edgard Leblanc, Leslie Voltaire et Fritz Alphonse Jean – s’étaient déjà rendus au CEP pour s’enquérir de l’évolution du processus électoral. Toutefois, les incertitudes persistent quant à la tenue effective du référendum et des élections.
Alors que le CPT affirme vouloir accélérer la marche vers les urnes, plusieurs observateurs constatent l’absence de progrès concrets sur le terrain. Le retard accumulé risque de compromettre sérieusement la possibilité de doter le pays de nouveaux élus avant l’échéance constitutionnelle du 7 février 2026.
Dieunel Bellegarde





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