Lachapelle, Artibonite, 23 juin 2025 — La paisible commune de Lachapelle est devenue, depuis dimanche, le théâtre d’une violence inédite, alors que des bandits armés de la coalition « Viv Ansanm » ont lancé une série d’assauts meurtriers contre la population locale. Selon Vital Céus, agent exécutif intérimaire de la commune, les attaques ont coûté la vie à plusieurs habitants et causé d’importants dégâts matériels.
Le centre-ville, désormais totalement sous le contrôle des assaillants, a vu son lycée incendié, de même que plusieurs maisons résidentielles. Les images de désolation se multiplient, alors que les familles fuient ou se terrent dans un silence assourdissant de peur et d’impuissance.
Face à cette escalade de la violence, les unités de l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG), qui étaient pourtant déployées dans la zone, ont été contraintes de battre en retraite vers Désarmes. Une décision qui a laissé les habitants de Lachapelle livrés à eux-mêmes, dans une situation décrite comme « critique » par Vital Céus.
Sur le plan politique, l’heure est à la division. Alors que le pays sombre dans une spirale d’insécurité, les membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) s’enlisent dans des querelles internes. Même Fritz Jean, coordonnateur dudit Conseil, semble incapable de transcender les différends pour faire front commun face à la crise. Un manque de leadership jugé inquiétant, alors que la situation exige une réponse rapide et coordonnée des autorités nationales.
À Lachapelle, l’urgence humanitaire se profile à l’horizon. Les appels à l’aide se multiplient, dans l’espoir que la communauté nationale et internationale se mobilise enfin pour venir en aide à une population en détresse.
Dieunel Bellegarde





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